Le Petit Caughnawaga : Aller et retour à Brooklyn

Reaghan TarbellReagan's GrandmotherReaghan's aunt

Durée : 48 min. (Documentaire)
Année : 2008
Versions : anglaise (v. originale), française et mohawk
Réalisatrice/Scénariste : Reaghan Tarbell
Producteurs : Paul M Rickard et George Hargrave
Produit par : Mushkeg Media Inc. et l’ONF en association avec APTN
Achat : Versions pour visionnement privé ou public disponibles auprès de l’ONF du Canada. Les résidents des États-Unis peuvent se procurer le film auprès de VisionMaker.   

Le petit Caughnawaga : Aller et retour à Brooklyn est un documentaire d’une durée d’une heure à propos de l’histoire personnelle de la cinéaste Reaghan Tarbell de Kahnawake, au Québec, qui explore ses racines et part à la découverte de ses liens de famille vers la communauté mohawk de Brooklyn, à New York.

Depuis plus que 50 ans, des Mohawks originaires de Kahnawake (Québec, Canada), occupent un secteur concentré dans le quartier North Gowanus à Brooklyn, appelé Petit Caughnawaga’. Ces métallurgistes chevronnés sont venus à New York accompagnés de leur épouse, leurs enfants et parfois même, des membres de leur famille élargie, afin de trouver du travail.

Le récit des métallurgistes mohawks en est un important et il a été raconté et continue de l’être à travers les documentaires, journaux et articles de revues.  Toutefois, l’histoire des femmes mohawk de Kahnawake qui ont vécu à Brooklyn demeure secrète.

Témoignages :

«J’ai grandi au 375 de la rue State dans les années 50 et 60, étant parmi l’une des quelques non-Mohawks du bâtiment et du voisinage.  Je tiens à vous dire à quel point je savoure ce film : J’apprends tellement à propos de mes propres voisins et mon voisinage, qui malheureusement, je ne connaissais pas, étant extérieure à la culture.  Par exemple, j’étais étonnée d’apprendre à propos de l’église Cuyler, puisque la plupart de mes amis mohawks étaient catholiques et de façon dévouée allaient à l’église St-Charles Borrommeo RC.  Aussi, je n’avais pas idée quant au moment où la communauté avait commencé.  Je veux simplement vous dire à quel point ce film m’a touché.  Les noms et les voix me sont tellement familiers.  Magnifique travail et félicitation pour votre accomplissement.  Et merci!»  - L. Lavora

Une petite anecdote à propos de ces Indiens est que je suis autochtone de Brooklyn et dans ma jeunesse, mes amis et moi allions souvent prendre un verre à la taverne Doray, située sur l’avenue Atlantic.  Le panneau sur le mur extérieur du bar disait «Là où les bons amis se rencontrent».  C’était vraiment un bar malpropre, mais nous étions mineurs et ils nous servaient.  En 1976, nous avons conduit jusqu’à Montréal pour tenter de voir les Olympiques.  Nous n’avons pu voir aucun événement, mais nous nous sommes retrouvés une soirée aux Chevaliers de Colomb à l’extérieur de Montréal et là, il y avait ce groupe d’Indiens qui buvaient.  En riant, nous comparions l’endroit au Doray quand un des hommes du groupe a lancé « Là où les bons amis de rencontrent »!  Vous pouvez imaginez notre choc quand on a appris que cette communauté de gens connaissaient notre territoire mieux que nous : Ils connaissaient chaque bar, magasin et restaurant en ville.  Étant les frères perdus de Brooklyn et des buveurs réputés de Dorey, nous avons été amenés aux jeux de crosse auxquels on nous avait dit que leur équipe remportait toujours sinon l’autre équipe aurait à se battre pour sortir de la maison longue.  Ils ont même partagé leurs maisons et leur nourriture.  Votre histoire était super, merci de l’avoir partagée, elle m’a rappelée de bonnes histoires en plus d’un petit bout d’histoire pour moi.»
- P. Infante